dimanche 30 octobre 2011

Une petite histoire de films d’animation française


Quelque chose que je n’ai jamais pensée était que les films d’animation française ont une longue histoire. Émile Reynaud, l’inventeur du praxinoscope, a projeté un ancêtre du dessin animé, ses pantomimes lumineuses,  en 1892 à 1900. Le premier dessin anime cinématographique connu au monde, Fantasmagorie, était créé par Émile Cohl en 1908. Fantasmagorie n’a duré que deux minutes, mais  elle se composait de plus de 700 dessins. Cohl a utilisé des trucages créés par Méliès dans le film, en particulier le truc à arrêt.  


Mais, France n’a pas eu un long métrage d’animation jusqu’en 1930. Créé par Ladislas Starevich, Le roman de Renard était le 6eme long métrage d’animation au monde. De mieux mettre en contexte l’animation à l’époque, ce film est sorti sept ans après il était créé, mais il est sorti huit mois avant Blanche Neige.
 L’affiche du film. Dans le film, il s’agit d’un renard qui dupe le monde. Le roi qui est un lion, décide d’appréhender le renard. Le renard échappe et à la fin, le roi décide de s’allier avec le renard. Cela rappele à quiconque d’un certain film de Disney sorti en 1973 sur un renard rusé et un roi lion ?

Il y avait quelques films d’animations français entre les années 40 et 60, mais aucune n’a été aussi célèbre ou connu comme les films de Disney de l’époque. (Disney a eu une renaissance pendant cette époque, Pinocchio, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La belle au bois dormant et Les 101 Dalmatiens, par exemple, sont sorti pendant cette époque.) Mais pendant les années 60 et 70, il y avait une résurgence des films d’animations français connus.  Deux films au sujet d’Astérix (une bandes dessinées française) sont sortis à la fin des années 60 et un autre en 1976, mais ils n’ont pas été bien reçus. Quelques films célèbres qui sont sorti pendant les années 70 sont Pollux et le chat bleu par Serge Dannot, La planète sauvage (qui a reçu le grand prix à Cannes en 1973) par René Laloux, et Le roi et l’oiseau par Paul Grimault. Laloux a fait des films pendant les années 80 qui sont devenu célèbres, comme Les maîtres du temps et Gandahar.

Les années 90 améliorent le prestige des films d’animations français. Kirikou et la sorcière et Princes et princesses par Michel Ocelot ont eu de succès à France et mondialement. Le Château de singes par Jean-François Languionie était bien reçu, aussi.  

Dans la dernière décennie,  la réputation des films d’animations français a augmenté exponentiellement. De plus de Les Triplettes de Belleville, il y avait beaucoup de films qui sont bien reçus. Persépolis, réalisé en 2007, par exemple, était nommé à l’Oscar du meilleur film de l’année, au Golden Globes, à Cannes, et le film a gagné des Césars. L’Illusionniste était nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation, au Golden Globes, et aux prix de films européens, et le film a gagné un prix à Cannes.   Aujourd’hui, France est le 3eme producteur mondial d’animation.




-Natalie

1 commentaire:

  1. Très intéressant Natalie! J'ai regardé quelques informations sur Émile Reynaud. J'ai trouvé que le mouvement en France appelé "Les Incohérents Arts" s'est passé pendant la 19ième siècle à Paris. Les artistes de ce mouvement fait de l'art qui a été simple et similaire à l'art fabriqués par des enfants. Après ce mouvement, l'art a été appelé surréaliste. Je comprends pourquoi beaucoup d'Européens venus aux États-Unis pour devenir riche et célèbre. Les Etats-Unis est connue comme la terre de liberté. Peut-être la persécution religieuse ou les guerres en Europe ont causé beaucoup de films français à recevoir peu de fonds de la production et succès au box-office.

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