dimanche 30 octobre 2011

Yamina Benguigui


Salut !

Comme Madame Boulard a mentionné, nous aurons une invitée vraiment spéciale dans notre classe : la réalisatrice française, Yamina Benguigui. À vrai dire, je ne connaissais pas Benguigui, donc j’ai fait des recherches pour améliorer ça. Je voudrais partager avec vous ce que j’ai trouvé :


Yamina Benguigui est née le 9 avril, 1957 à Lille, en France. Avant sa naissance, ses parents ont immigré en France d’Algérie, et donc elle était tiré entre les deux nationalités de Française et Algérienne. Benguigui a su très tôt qu’elle voudrait être réalisatrice, et bien sur elle a réussi. Au début de sa carrière, elle a été apprentie de Jean Daniel Pollet pendant quatre ans, mais petit à petit, elle a trouvé sa propre voix,  son propre style du tournage. Avec des titres comme Femmes d’Islam, Mémoires d’immigrés, Le plafond de verre, et Changer de regard : portrait no 5, on peut voir que l’héritage et le sexe sont de grandes sources d’inspiration pour Benguigui.


Elle a gagné plusieurs prix, français et internationaux, pour ses films. J’ai mis une interview ci-dessous si vous voudriez lire ses pensées de sa nationalité.  


Moi, je suis excitée de faire la reconnaissance de Benguigui, mais je suis aussi nerveuse et un peu intimidée. Que pensez-vous de notre invitée ? Il y a des faits intéressants que vous voudriez ajouter ?
 
- Brooke

Une petite histoire de films d’animation française


Quelque chose que je n’ai jamais pensée était que les films d’animation française ont une longue histoire. Émile Reynaud, l’inventeur du praxinoscope, a projeté un ancêtre du dessin animé, ses pantomimes lumineuses,  en 1892 à 1900. Le premier dessin anime cinématographique connu au monde, Fantasmagorie, était créé par Émile Cohl en 1908. Fantasmagorie n’a duré que deux minutes, mais  elle se composait de plus de 700 dessins. Cohl a utilisé des trucages créés par Méliès dans le film, en particulier le truc à arrêt.  


Mais, France n’a pas eu un long métrage d’animation jusqu’en 1930. Créé par Ladislas Starevich, Le roman de Renard était le 6eme long métrage d’animation au monde. De mieux mettre en contexte l’animation à l’époque, ce film est sorti sept ans après il était créé, mais il est sorti huit mois avant Blanche Neige.
 L’affiche du film. Dans le film, il s’agit d’un renard qui dupe le monde. Le roi qui est un lion, décide d’appréhender le renard. Le renard échappe et à la fin, le roi décide de s’allier avec le renard. Cela rappele à quiconque d’un certain film de Disney sorti en 1973 sur un renard rusé et un roi lion ?

Il y avait quelques films d’animations français entre les années 40 et 60, mais aucune n’a été aussi célèbre ou connu comme les films de Disney de l’époque. (Disney a eu une renaissance pendant cette époque, Pinocchio, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La belle au bois dormant et Les 101 Dalmatiens, par exemple, sont sorti pendant cette époque.) Mais pendant les années 60 et 70, il y avait une résurgence des films d’animations français connus.  Deux films au sujet d’Astérix (une bandes dessinées française) sont sortis à la fin des années 60 et un autre en 1976, mais ils n’ont pas été bien reçus. Quelques films célèbres qui sont sorti pendant les années 70 sont Pollux et le chat bleu par Serge Dannot, La planète sauvage (qui a reçu le grand prix à Cannes en 1973) par René Laloux, et Le roi et l’oiseau par Paul Grimault. Laloux a fait des films pendant les années 80 qui sont devenu célèbres, comme Les maîtres du temps et Gandahar.

Les années 90 améliorent le prestige des films d’animations français. Kirikou et la sorcière et Princes et princesses par Michel Ocelot ont eu de succès à France et mondialement. Le Château de singes par Jean-François Languionie était bien reçu, aussi.  

Dans la dernière décennie,  la réputation des films d’animations français a augmenté exponentiellement. De plus de Les Triplettes de Belleville, il y avait beaucoup de films qui sont bien reçus. Persépolis, réalisé en 2007, par exemple, était nommé à l’Oscar du meilleur film de l’année, au Golden Globes, à Cannes, et le film a gagné des Césars. L’Illusionniste était nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation, au Golden Globes, et aux prix de films européens, et le film a gagné un prix à Cannes.   Aujourd’hui, France est le 3eme producteur mondial d’animation.




-Natalie

samedi 29 octobre 2011

L’influence de Jacques Tati dans les films de Sylvain Chomet


Une référence récurrente dans les films de Chomet est l’influence de Tati, le réalisateur de Mon Oncle, que la classe a déjà vu. Il y avait des références très évidentes, comme l’affiche de Les Vacances de M. Hulot et que les sœurs regardent Jour de fête, un autre film réalisé par Tati dans Les Triplettes de Belleville, mais il y avait aussi des références moins visibles qui sont dans ses films.


L’extrait où les sœurs regardent Jour de fête
L’affiche de Les Vacances de M. Hulot à 40’08

Sylvain Chomet référencent Tati dans tous ses films. Dans sa première court-métrage, La vielle dame et les pigeons, le commencement et la fin du film sont similaires avec  le commencement et la fin de Playtime. Les deux commencent avec des touristes qui semblent ignorants du pays.

http://stagevu.com/video/aevyjodjirhm Playtime. Je pense souvent à 7’28, mais on le voit avant.
La Vieille Dame avec les Pigeons.

La girouette de François dans Les Triplettes de Belleville




Dans Les Triplettes de Belleville, quand on voit la maison de Champion et Madame Souza, on découvre que la girouette n’est pas un coq comme normale, c’est une girouette de François, un personnage et un postier qui est dans le film Jour de fête.

Les thèmes de Les Triplettes de Belleville et les films avec M. Hulot sont comparables : le vieux monde contre le monde moderne, la fascination du vélo, « les mésaventures poétiques et saugrenues d'une grand-mère et de son petit-fils cycliste dans une ville démesurée sont presque sans paroles, allégrement rythmées par une sarabande de bruits. » (Cécile Mury, Télérama).

Tatischeff et Tati dans L’Illusionniste


Son deuxième film, L’Illusionniste, est lié encore plus avec Tati. Le film a été écrit par Tati, mais il n’a pas eu le film : il a choisi de réaliser Playtime à la place. (Il a cru que L’Illusioniste sera trop sérieux.)  Dans le film, le personnage principal est Tatischeff, un magicien qui représente Tati. Dans L’Illusionniste, il y a aussi une scène où on voit le film Mon Oncle et les deux images de Tati répondent. 



Chomet a dit « Étant français, je connaissais très bien le travail cinématographique de Tati mais je suis allé au-delà. J'ai fait des recherches sur sa vie en dehors du grand écran. J'ai tout lu sur lui et découvert beaucoup de choses que j'ai intégrées en tant que textures du récit, dans l'adaptation finale. »

 Mais pourquoi, à votre avis, Chomet fait un hommage à Tati dans tous ses films ? À quoi se sert ?

-Natalie

http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-2583/interviews/?cmedia=19117908 Un vidéo où Chomet parle au sujet de Tati et L’Illusionniste

Les sources :

jeudi 27 octobre 2011

Les Triplettes de Belleville- une critique du consumérisme aveugle des États Unis?


Est-ce que la ville de Belleville est une parodie des États-Unis ? Le film, cela montre un monde exagéré ou un monde réel ? Le chef d’atelier de décor, Evgeni Tomov, dit que la ville de Belleville est un pastiche du « consumérisme que l’on trouve sur tout le continent américain. » Ce film, comme beaucoup de films qu’on a déjà vu, montre deux mondes – le monde moderne et le monde vieux. Comme les films de Jacques Tati, le monde moderne est contre le monde vieux et un personnage représente le monde vieux. Le personnage montre les difficultés et les problèmes entre les deux mondes.  Dans ce cas, le personnage qui représente cela est Madame Souza. Comme les films de Tati (je parlerai au sujet de l’influence de Tati dans ce film dans un autre poste), le film illustre des écueils d’un monde très mécanisé qui est une société de consommation.

                Le plus vif exemple du commentaire de la société est les gens de Belleville. Le film commence avec les femmes obèses qui vont au théâtre avec ses maris minces (et on voit que une femme a écrasé son mari),  mais le thème de la taille se poursuit pendant tout le film.  
(0'10-0’31) On voit le thème de la grandeur avant qu’on fait la connaissance de Champion et Madame Souza, les personnages principaux.



La Statue de la Liberté réelle

La Statue de la Liberté dans le film
Curieusement, on ne voit pas de personnes vraiment grosses dans la ville de Paris. Les personnes qui sont très obèses habitent à Belleville.  Belleville, on découvre, est une parodie de New York, la plus grande ville en termes de population et le microcosme des États-Unis.  Au lieu de tenir un livre de lois, la Statue de la Liberté tient un hamburger.  La justice et la liberté ne sont pas les plus importantes valeurs, la plus importante valeur est le consumérisme et en particulier, la nourriture.
À ce sujet, c’est essentiel de commenter que les bâtiments renforcent l’importance du consumérisme – on voit un bâtiment qui a un grand hamburger au-dessus de la porte et le bâtiment de la Mafia a des grandes bouteilles du vin.
On voit que les personnes saines sont la minorité et que le monde moderne et consumériste tente de les détruire. La Mafia enlève les personnes saines, les bicyclistes, les injecte avec le vin, et les oblige à la course.

Et vous, est-ce que vous pensez que Chomet attaque la société consumériste et en particulier, les États-Unis ? Est-ce que vous pensez que c’est plus comme un avertissement ou un présage de ce qui pourrait arriver ?

-Natalie

mercredi 26 octobre 2011

Les différents styles d‘animation : Sylvain Chomet, Miyazaki, et Disney



           Cette semaine, nous avons vu le premier film animé du cours : Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet. En regardent ce film, j’étais vraiment intriguée par le style d’animation : l’absurdité et la grande exagération de beaucoup d’aspects, la disproportion des corps, la caricature en général. J’ai fait des recherches sur Sylvain Chomet afin que voir si ces éléments sont dans tous ses films. La carrière du film animé de Chomet commence en 1990, avec La Vieille Dame et ses pigeons qui a eu une bonne réception.


Son deuxième film, Les Triplettes de Belleville est sortie en 2003. Ce que j’ai noté le plus dans Les Triplettes, c’est l’exagération des contours des personnages, et les références culturelles en forme de caricature. Une caricature est un portrait en charge, le plus souvent schématique, dessiné ou peint, mettant exagérément l'accent, dans une intention plaisante ou satirique, sur un trait jugé caractéristique du sujet (CNRTL.fr)Je pense que Chomet a utilisé la caricature pour que le spectateur puisse identifier facilement le sujet, et aussi comme un moyen pour faire ressortir les stéréotypes, comme l’obésité des américains ou le grand nez des français. De tous ses films, je crois que c’est Les Triplettes qui montre le plus un style d’animation bizarre caricatural. Selon moi, l’effet de ce style abstrait rend plus acceptable la présentation déformée de quelques personnages, et aussi cela donne des éléments fantaisistes au film. 


En 2010, après une longue production, son film plus récent L’illusioniste est sorti. Ce qui est très intéressant, c’est que l’histoire de L’Illusioniste est adaptée d’un script non tourné de Jaques Tati. Le style d’animation est un peu plus « normal » que dans ses autres films. Comme nous avons vu, Chomet est le roi des références culturelles : il met beaucoup de références à Tati dans ses films, comme l’affiche de Les vacances de Monsieur Hulot et le film que regarde les triplettes à la télévision. Et de plus, il a fondé une maison de production qui s’appelle Django Films, d’après Django Reinhardt. 


Un autre animateur qui attire mon attention est Hayao Miyazaki, le réalisateur de Spirited Away, Princess Mononoke, et Howl’s Moving Castle. Moi, j‘adore l’animation de Miyazaki : je crois qu’il fait un mélange parfait entre le réalisme et le surréalisme. Il fait de la caricature dans quelques films, comme les vieilles jumelles dans Spirited Away, montré au dessus :


Finalement, on a l’animation de Disney. Je pense que cette animation est la plus réaliste des trois styles. Il n’y a pas beaucoup de disproportion très bizarre des personnages ou d’objets dans les films de Disney, mais ils réussissent encore à faire en croire une histoire fantaisiste.





Est-ce que vous avez un animateur ou un studio d’animation préféré ? Quel effet fait le dessin d’animation sur la présentation ou l’interprétation du film ?

- Brooke