Lundi après-midi, le French Film Festival a commencé. Chaque année, au campus de Georgia Tech, il y a un French Film Festival avec plusieurs des films français d’une grande diversité de sujets. J’ai été à la première projection du film Les Apprentis par Pierre Salvadori. C’est l’histoire des mésaventures de deux hommes, Fred et Antoine. J’aime beaucoup ce film pour beaucoup de raisons. C’était drôle et dérangeant en même temps, mais ce que j’ai aimée le plus, c’était la vision de Paris dans le film. Le Paris du film, ce n’est pas le Paris des touristes ou des personnes plus riches, c’est le Paris de deux pauvres hommes. On ne voit pas de la Tour Eiffel ou l’Arc de Triomphe, mais des magasins que les hommes fréquentent. On voit le style de la vie des personnes qui n’ont pas d’argent, ce qui n’est pas souvent montré dans les films. Les deux hommes habitent dans l’appartement d’un ami qui est spacieux, mais très dégoûtant.
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Ils ne font jamais la vaisselle et ne font jamais la lessive, et ne balayent jamais. Il y a des cafards dans l’appartement. Plus tard, ils sont expulsés de l’appartement et ils sont forcés de coucher à trois dans un lit parce qu’ils n’ont pas d’argent pour louer un autre appartement.
Dehors, on voit une autre perspective de Paris : le marché et le parc et des magasins.
C’est important parce que cela illustre le Paris où vivent des personnes « ordinaires », et pas le Paris stéréotypé. C’est plus facile pour les spectateurs de s’identifier aux hommes du film parce qu’ils sont dans une situation qui est familière à beaucoup de spectateurs. Selon moi, ce qu’on voit, cet autre côté de Paris dans Les apprentis, c’est la chose la plus intéressante parce que j’aime ce que je peux apprendre de la vie d’une autre personne ou d’une autre culture.
-DelleDonne